Bonjour à tous, et bienvenue dans cette 27ème édition !
Cet email vous parvient depuis les Alpes, où s’achèvent les vacances après une semaine à marcher la journée et à écrire le soir. Le rythme est studieux, mais la montagne est toujours une belle source d’inspiration 🏔
Newsletter un peu spéciale aujourd’hui, car on fête l’anniversaire d’Un Rêve Un Seul ! Le 17 août 2021, les fidèles de la première heure recevaient dans leur boîte mail la toute première édition de cette newsletter.
J’ai donc eu envie de profiter de cette édition formule “vacances” pour tirer un rapide bilan de cette expérience. Bonne lecture !
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Un an plus tard, où en est-on ?
Ecrire, c’est difficile ; écrire régulièrement, plus encore ! L’été dernier, j’avais beau me dire qu’il fallait m’y mettre, je n’y arrivais pas. On sortait pourtant de 15 mois confinés, notre vie sociale était réduite à sa plus simple expression, et c’était les vacances. Et malgré ça, pas moyen de me motiver !
Comme on dit : “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles” (c’est du Sénèque 🤓).
J’avais envie de l’écrire, ce bouquin. De terminer ce manuscrit. Mais je connaissais le prix à payer : une énorme masse de travail. Et tant que j’étais tout seul, je pouvais remettre ce travail au lendemain. Ce n’était pas grave.
Ce qui a changé avec Un Rêve Un Seul, c’est que je n’avais plus le choix : engagez-vous à écrire un livre devant votre famille et vos amis, et je vous promets vous n’aurez plus aucune excuse valable pour traîner ! Et ça a fonctionné : alors que ça faisait plus de douze mois que je n’avais pas touché à mon manuscrit, ça en fait maintenant douze autres que j’écris, peut-être pas tous les jours, mais au moins 4-5 fois par semaine.
En un an, j’ai sorti le manuscrit du tiroir, je l’ai relu une première fois, j’en ai amputé un bon tiers, avant d’écrire 150 pages supplémentaires, de relire l’ensemble et de le partager à des bêta-lecteurs qui continuent de me partager leurs commentaires… Et maintenant, je corrige une dernière fois le roman en me basant sur ces commentaires, avec pour objectif d’avoir une version finale d’ici la fin de l’année.
Alors oui, c’est des efforts, de la sueur, des nuits blanches, les yeux qui piquent et la nuque qui tire… Mais ça vaut le coup 😊
Lancer sa newsletter : une bonne idée ?
Tenir une newsletter sur l’écriture en parallèle de l’écriture d’un roman, c’est vrai que c’est ambitieux. Après un an à ce rythme, le bilan d’ensemble est positif, mais j’ai toujours quelques réserves.
Du côté du positif, publier régulièrement sur un thème qui nous intéresse est un rituel vraiment cool. Prendre le temps de se poser devant son ordi, se creuser la tête pour passer en revue les choses intéressantes apprises pendant la semaine, ou pour tenter d’analyser le résultat de ses sessions d’écriture, c’est formateur.
De plus, lancer une newsletter permet de construire une forme de légitimité dans ce monde de l’écriture, et de faire beaucoup de rencontres très sympa. Ecrivains, éditeurs, lecteurs potentiels, correcteurs, autres créateurs de contenu… La liste est longue, mais la meilleure partie depuis le lancement d’Un Rêve Un Seul, c’est le nombre de discussions intéressantes que ça m’a permis d’avoir !
Du côté des inconvénients, il y en a deux. Le premier, c’est que c’est chronophage ! Avec 2 à 4 heures de travail par newsletter, je consacre près de 30% de mon temps “d’écriture” à autre chose que mon roman. Je pourrais avancer plus vite en publiant moins souvent.
L’autre problème, c’est que promouvoir la newsletter est chronophage aussi, donc je m’en tiens au strict minimum. Par conséquent, les résultats sont mitigés. L’audience d’Un rêve un seul s’agrandit, mais lentement : 230 abonnés sur ces emails, et 2200 sur LinkedIn. En réduisant la fréquence d’envoi, je pourrais passer davantage de temps sur la promotion.
Face à ces deux enjeux, je me pose la question de réduire la fréquence de la newsletter. Une fois par mois, ou même seulement à l’inspi, quand j’ai des choses intéressantes à vous raconter. L’équilibre actuel me convient pour le moment... Mais à suivre à l’automne, selon l’avancée de la correction du manuscrit !
En attendant : merci 💙
Que je sois publié un jour ou pas, que je sois un jour satisfait de mon manuscrit ou pas, que cette newsletter continue ou pas… Dans tous les cas, on aura partagé un bout de chemin ensemble, et rien que ça, c’est précieux. Alors, un immense merci !
Merci de continuer à me lire deux fois par mois, merci pour quand vous laissez un petit J’aime, merci pour les fois où vous avez parlé de cette newsletter à un proche, merci pour les petits mots de soutien ou d’encouragement, merci pour les fois où vous me demandez des nouvelles du roman… Bref, merci d’être mes fidèles lecteurs 😉
Ecrire un livre est une sacrée course de fond, et c’est nettement moins intimidant quand on se sent bien accompagné !
Joyeuse première bougie à cette newsletter, on verra l’année prochaine s’il y en a une deuxième 🔮
J+362.
Comme Blaze avec Don Salluste 😉👌🤗
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