🍾 J+5 - Alors, pari tenu ?
Il y a un an, je m'étais promis d'écrire ce livre. Douze mois plus tard, on fait le bilan.
Bonjour à tous,
Ca y est. Le compte à rebours a pris fin mardi. J’ai soufflé ma 31ème bougie.
Il y a un an, je prenais la résolution de tenter de devenir écrivain. D’essayer, avant mon prochain anniversaire, d’écrire et de faire publier un roman. Sur le moment, c’était juste une idée, une impulsion. Un vieux rêve.
Un an plus tard, l’heure est au bilan. J’ai pensé que ça méritait bien une édition spéciale pour l’occasion. Bonne lecture 😉
Un Rêve Un Seul est une newsletter bimensuelle qui rassemble conseils, apprentissages et retours d'expérience pour faire publier son premier roman. Pour recevoir les prochaines éditions, abonnez-vous ici :
Un souvenir de l’été dernier, au moment de lancer cette newsletter 👆
Le roman : une réécriture longue… Mais achevée !
🏃🏻 Réécriture : le sprint final
Il y a un an, lorsque je m’étais fait la promesse de ressortir mon manuscrit des tiroirs et d’achever de le retravailler, j’étais optimiste.
Certes, je disposais déjà d’une histoire qui me semblait finie. Mais il me fallait en élaguer une bonne partie, réfléchir à une nouvelle trame plus cohérente et plus dynamique, et réécrire un bon tiers du roman.
Ensuite, il fallait encore corriger et retravailler le tout, avant de l’envoyer à des éditeurs, pour espérer obtenir une réponse positive. Le tout… en moins de 365 jours.
Bref, un peu beaucoup trop ambitieux pour un projet à temps partiel 😅
Au fil de l’année, j’ai revu mes objectifs à la baisse, en me concentrant davantage sur la régularité que sur une date butoir à tout prix. Mon anniversaire me donnait un cap, mais je savais que je n’aurai pas le temps de tout faire. En revanche, je voulais a minima réussir à terminer la phase de réécriture, pour le côté symbolique.
Est-ce que j’ai réussi ?
Eh bien… Non.
En tout cas, pas le jour J. Mardi dernier, il me restait quelques pages à corriger, et une ultime scène à écrire. Il manquait encore quelques heures de travail.
Quelques jours plus tard, à l’heure où je vous écris… Ca y est enfin. C’est bon !
La phase de réécriture est TER-MI-NÉE 😱 🎉 🥳
Ce n’était pas sans mal, mais je suis si content d’enfin pouvoir cocher cette case !
Evidemment, il reste encore plein de choses à faire. Mais c’est important de célébrer les petites victoires tout au long du chemin, alors je tenais à partager ça avec vous 🍾
📊 Un point sur les stats
Comme j’aime bien les chiffres, j’ai profité de cette étape pour faire le point sur mes statistiques d’écriture depuis le début de l’année.
Dans l’édition envoyée fin décembre intitulée “J-135 - Bilan de fin d’année”, voilà ce que j’écrivais :
“Avec une grosse vingtaine de scènes à écrire, et une cinquantaine à corriger, je pense que le travail nécessaire pour aboutir à une première version de manuscrit finalisé est de… 60 heures d’écriture, et 40 de relecture”
D’habitude, j’ai souvent tendance à sous-estimer le temps nécessaire pour accomplir une tâche.
Pourtant, chrono en main, arriver jusqu’ici aujourd’hui a finalement nécessité… 50 heures d’écriture et 35 de relecture. Un total de 85 heures étalées sur près de cinq mois. Au global, 35 minutes par jour en moyenne. Dans les faits, j’étais loin de travailler tous les jours : au total, j’ai effectué 76 sessions de travail sur le roman, de 1h10 en moyenne. Pas mal, non ?
Au temps consacré à la réécriture en elle-même, il faut ajouter pour le moment 15 heures consacrées à organiser la bêta-lecture (partager mes textes, les mettre en forme, puis discuter avec les bêta-lecteurs et compiler les retours).
Enfin, il faut ajouter 30 heures passées à écrire et corriger les newsletters, et environ 3 heures dédiées aux réseaux sociaux, étalées sur les trois semaines où j’ai eu le courage de m’en occuper.
Au total, faire entrer l’écriture dans ma vie a représenté, ces derniers mois, une moyenne d’une heure de travail par jour. C’est une moyenne, et dans les faits, mon tableau de suivi me dit que j’ai travaillé deux jours sur trois, pendant environ 1h20-1h30 à chaque fois.
Le facteur le plus intéressant que je retiens de ces statistiques, c’est la régularité que ce défi m’a obligé à adopter. Je n’ai quasiment jamais lâché mon clavier plus de 3 jours - pile de quoi se ressourcer, le temps d’un week-end. Une seule exception, mi-Mars : six jours sans écrire du tout, quand la période était vraiment trop rude au travail.
Du côté de la newsletter
Je me souviens, en août dernier, que j’avais le ventre déchiré par le stress au moment d’envoyer les premiers messages pour dire aux gens que je voulais écrire un roman, que je lançais une newsletter pour le raconter, et que j’espérais que ça leur plairait.
Toutes proportions gardées bien sûr, j’avais l’impression de faire une sorte de coming out : ce que je ressentais au fond de moi, qui faisait partie du domaine de l’intime et dont je ne parlais quasiment à personne, cette envie d’écrire que je n’osais pas assumer… Il était temps de la partager publiquement.
Je me souviens, sur le moment, que j’avais des idées pour les 4 premières éditions. La suite, je verrais bien. Je ne savais pas si j’arriverais à tenir le rythme. J’espérais arriver jusqu’à Noël, jusqu’à la dixième édition.
Quelques mois plus tard, nous en sommes à la vingt-et-unième. J’ai réussi à me surprendre moi-même, et c’est aujourd’hui une véritable source de fierté.
Qui dit partager, dit aussi se soumettre au jugement des autres. Ca fait peur. Mais, avec quelques mois de recul, je peux le dire : ça vaut le coup.
Grâce à ce projet, j’ai rencontré de nouvelles personnes, qui m’ont aidé à progresser. Ecrivains en herbe, auteurs publiés, éditeurs, comédiens, scénaristes…
J’ai “redécouvert” certains amis, avec qui je n’avais jamais parlé de littérature, alors qu’eux aussi nourrissent en fait ce même rêve d’un jour écrire et faire publier une histoire qui leur trotte dans la tête.
J’ai eu des dizaines de discussions passionnantes sur ce que peut apporter une passion comme celle-ci dans une vie pourtant bien remplie.
J’ai reçu >10 propositions de bêta-lecture pour un roman que je n’osais auparavant montrer à personne.
Tout ça, sans cette newsletter, ça n’aurait pas été possible. Et cette newsletter n’existerait pas sans la communauté qui va avec : vous !
Bref, que du positif de ce côté-là.
S’il fallait citer un point d’amélioration, ce serait toujours le même : je consacre trop peu d’efforts à la promotion de cette newsletter. Nous sommes toujours aussi nombreux, un peu plus de 200 désormais, donc mon contenu ne vous “soûle” pas vu qu’il y a toujours peu de désinscriptions.
En revanche, j’avais promis de consacrer davantage de temps à communiquer sur les réseaux sociaux… Je ne l’ai fait que pendant 3 ou 4 semaines au final.
Publier sur LinkedIn a apporté quelques inscrits supplémentaires, mais je sens bien que le réseau n’est pas le canal le plus adapté : alors que j’arrive à atteindre 10 à 20 000 vues par publication quand je parle de sujets “pro”, celles parlant d’écriture sont 10 à 20x moins efficaces. Ca fonctionne, mais à petite échelle. Par essence, LinkedIn est un réseau social professionnel, sur lequel les passions à temps partiel peinent à trouver leur place.
Reste l’autre réseau-roi… Instagram. Depuis que j’ai créé un compte il y a quelques mois (avec 10 ans de retard, oui ok), j’ai découvert de nombreuses pages dédiées à l’écriture, qui sont autant de sources de conseils et d’inspiration utiles. Peut-être que je devrais faire pareil pour Un rêve un seul.
J’attendais d’avoir fini la phase de réécriture pour y réfléchir ; le moment est donc venu. Si certains d’entre vous ont déjà tenté d’ouvrir une page insta, envoyez-moi un mail pour en discuter, je suis en quête de conseils 😊
Et maintenant, c’est quoi la suite ?
La promesse initiale de cette newsletter, c’était de raconter un an d’efforts pour aller jusqu’à la publication d’un roman. Les efforts sont là. Le résultat, pas encore. Alors, la newsletter continue. Rappelez-vous la toute première édition : tout est possible à qui rêve, ose, travaille, et n’abandonne jamais. 💪
Du côté des prochaines étapes, la suite est assez balisée pour le roman :
Continuer le travail de correction avec les bêta-lecteurs et le mener à son terme
Relire et corriger pour chasser les écueils dont je vous parlais dans la dernière édition (les clichés, le niveau de langue, etc.)
Relire encore, à haute voix peut-être, pour écouter comment sonne le texte et en évaluer le naturel
Et quand j’aboutirai à une version satisfaisante, il sera temps d’envisager l’envoi aux éditeurs. Je ne sais pas quel sera le timing, car l’été et la rentrée littéraire sont les moments où les maisons d’éditions sont les moins disponibles… Je me laisse le temps de voir quand je serai content de moi
Quant à la newsletter, je vais conserver le rythme de deux éditions par mois pour le moment. Et profiter du temps supplémentaire offert par la fin de la réécriture pour tenter de rencontrer de nouvelles personnes (auteurs, éditeurs, etc.), peut-être faire davantage d’interviews (je vous l’avais promis suite à l’édition avec Maud Ventura, j’aimerais tenter de creuser cette voie).
Bref, le chemin est encore long… Mais, même au bout d’un an, j’ai l’impression que l’aventure ne fait que commencer.
A dans deux semaines pour connaître la suite !
PS : maintenant que le compte à rebours est terminé, peut-être est-il temps de changer le mode de comptage. Cette newsletter a été lancée en août dernier, à “J-273” (j’avais traîné). Alors, attendez-vous à un changement dans le titre des prochaines fois !
J… +278 ?