🐣 J+320 - Les 21 conseils pour débuter en écriture [1/2]
Découvrez les conseils que j'aurais aimé recevoir il y a 10 ans.
Bonjour à tous, et bienvenue dans cette 24ème édition !
La première fois que j’ai pris un stylo pour écrire une nouvelle, j’étais au lycée. Quant au manuscrit que je retravaille en ce moment, j’en ai posé les premiers mots sur le papier il y a bientôt dix ans. Bref, ça fait un bail que j’écris !
Au fil du temps, j’ai eu l’occasion d’apprendre pas mal de choses. Et à chaque fois, je me suis dit que j’aurais aimé découvrir ça plus tôt.
Je me suis donc amusé à recenser 21 conseils que j’aurais voulu recevoir il y a dix ans. Si vous avez pour projet de vous lancer dans un roman un jour, pensez à garder cette édition sous la main 😉 Bonne lecture !
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1. L’écriture n’est pas un don. Sans travail, tu ne pourras pas avancer
Trop longtemps, j’ai considéré que l’écriture était binaire : soit on a le don, soit on ne l’a pas - et on ne devrait même pas écrire. Bien évidemment, je me plaçais dans la première catégorie.
Alors oui, c’est important de croire en soi. Mais aucun écrivain n’a jamais réussi sans travailler. Entraînement, discipline, persévérance et capacité à se remettre en question sont les maîtres mots pour devenir un bon écrivain - et ce, quel que soit son niveau de départ.
2. Commence aujourd’hui. Dans un an, tu seras fier de t’être lancé
Chaque fois que je regarde en arrière, je ne peux pas m’empêcher de songer au temps perdu. Il y a toujours mille raisons de ne pas se lancer. Manque de temps, d’envie, d’idées, d’énergie… Mais la vérité, c’est qu’à chaque fois que je pensais à ce projet de livre, je m’en voulais de ne pas l’écrire. Et je voyais les mois défiler, sans oser prendre mon courage à deux mains.
Alors évidemment, la première fois qu’on s’assied devant une feuille blanche, c’est dur. On doute. On hésite. Les mots ne viennent pas. Et alors ? L’important, c’est de démarrer.
3. Fixe toi des objectifs (temps passé, mots écrits, chapitres…)
Sans boussole, difficile de savoir où on va. Et difficile également d’évaluer si on fait ou non du bon travail.
En se fixant des objectifs quantifiables, comme le temps consacré à l’écriture chaque jour ou le nombre de mots / pages à rédiger chaque semaine, on s’offre une chance plus concrète d’atteindre son but. N’oubliez pas : tout ce qu’on prend la peine de mesurer tend à s’améliorer.
4. Bloque des plages dédiées à l’écriture dans ton calendrier
Particulièrement nécessaire quand l’écriture est un à-côté ! Dans le rythme intensif de nos vies sociales et professionnelles, l’écriture, c’est comme le sport : si on ne se force pas à y consacrer du temps, on aura toujours tendance à remettre au lendemain.
5. Essaie de travailler tous les jours, même juste 10 minutes
On sous-estime très souvent l’effet de la régularité. Ecrire 10 minutes tous les jours, ça représente 60 heures douze mois plus tard.
Deux paragraphes par jour, ça fait un roman de 150 pages à la fin de l’année.
Toutes les bonnes habitudes se construisent petit à petit !
6. Crée un plan d’action avec des dates d’échéance claires
Une fois fixés les objectifs à atteindre et le temps à y consacrer, ça vaut le coup de déterminer les grands jalons dans son travail à venir : avoir terminé le chapitre 1 pour telle date, le suivant pour telle autre, etc.
Ca permet d’apprendre à mieux se connaître, et de découvrir quels objectifs sont les plus pertinents par rapport à notre rythme de travail.
7. Recherche le conseil de personnes plus expertes
Très important : rien n’oblige à travailler seul ! Partir à la rencontre d’autres écrivains / scénaristes / éditeurs / passionnés de lecture, c’est une excellente manière de s’ouvrir l’esprit et d’apprendre plein de choses. Ca a été l’une de mes plus agréables surprises, quelques semaines après avoir lancé cette newsletter.
C’était le thème de cette ancienne édition : On a tous besoin d’une bonne fée…
8. Si tu fatigues, prends quelques jours de pause
Un peu paradoxal, alors que je viens de parler de régularité ? C’est vrai. Mais il faut bien garder en tête que régularité ne doit pas signifier épuisement. L’écriture doit rester un plaisir. Sinon, où est l’intérêt ?
En cas de baisse de moral ou de motivation, mieux vaut ne pas s’acharner, pour revenir en forme devant son clavier après quelques jours. C’est une course de fond, pas un sprint.
9. Célèbre régulièrement le travail accompli
C’est important de se fixer des objectifs intermédiaires ! Ecrire un livre ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut d’abord écrire une page, puis un chapitre, puis deux, puis un manuscrit tout entier ; ensuite, il faut le relire, le corriger, le corriger encore, jusqu’à en être satisfait. Et là seulement, on va contacter un éditeur, attendre anxieusement sa réponse, et espérer lui plaire.
Bref, mieux vaut ne pas attendre de tenir le livre entre ses mains pour se féliciter pour le travail accompli, et plutôt penser à célébrer souvent !
10. Quand tu écris, coupe les distractions
Quand je me suis remis à écrire l’été dernier, j’avais beaucoup de mal à être productif. Il y avait toujours une raison d’ouvrir Facebook, de jeter un oeil à mes mails, de checker mon téléphone, etc.
Maintenant, je suis plus vigilant : quand je me mets au travail, je coupe toutes les potentielles sources d’interruption !
11. Quand tu bloques, garde la régularité
Ca arrive, de rester bloquer face à une page blanche. Et ce n’est pas grave. Certains passages sont plus durs à écrire que les autres. Et parfois, c’est décourageant. C’est normal.
Néanmoins, quand on fait face à un échec, mieux vaut savoir réagir vite. Et revenir face à son clavier dès le lendemain, pour affronter le problème et s’efforcer de le résoudre. Gardez en tête l’objectif de long terme : c’est la meilleure manière de ne pas se démotiver, même si ça signifie passer quelques séances plus difficiles que d’habitude.
12. Ose parler de ton rêve autour de toi
Ecrire un livre demande tant d’efforts que cette voie peut parfois tenir du sacerdoce. Alors, pour tenir le coup, mieux vaut être bien entouré. Je n’ai jamais travaillé aussi régulièrement sur mon texte que depuis que j’ai lancé cette newsletter.
Plus on ose en parler, plus on s’engage envers les autres… Et plus on sait vers qui se tourner lorsqu’on a besoin de soutien !
13. ….
Cette édition est déjà plutôt longue, non ? J’ai préféré couper la newsletter en deux, suite à ma promesse d’arrêter d’en faire des tartines. La suite sera pour le prochain numéro ! 😉
Les stats de la semaine
Sur le roman :
Relecture & partage aux bêta-lecteurs : 11 / 17 chapitres prêts à être partagés (65%, 5 heures cette semaine)
Intégration commentaires bêta-lecteurs : 0% (j’attaquerai une fois la relecture à 100%)
Sur la newsletter :
Organisation d’interviews : j’ai toujours un petit-déjeuner prévu d’ici 2 semaines avec la personne de chez Robert Laffont. Je vous raconterai le résultat prochainement !
Acquisition nouveaux abonnés : nous sommes à 223 abonnés sur cette newsletter (+2% depuis 2 semaines, bienvenue aux nouveaux 👋), et toujours une très belle croissance côté LinkedIn où nous sommes à 1931 personnes (+17% depuis la dernière édition)
Le post LinkedIn de la semaine
Quoi ? Des similitudes entre le contenu de cette newsletter et le post ci-dessous ? … Non, vous devez faire erreur 😇
Pour voir le post en entier et découvrir en avance les thèmes de la prochaine édition, c’est par ici 👀
Conclusion
La relecture avance bien et j’espère avoir terminé d’ici deux semaines, afin de commencer à intégrer les retours des bêta-lecteurs. Et en plus, la période estivale devrait être propice pour mettre les bouchées doubles. Alors, hors de question de ralentir !
Merci d’avoir lu jusqu’ici, et je vous retrouve dans deux semaines.
J+320.