Hello Alexandre ! Super intéressant, d'autant plus lorsqu'on est confronté au même sujet ;-) Merci de nous partager tout cela, c'est une aide précieuse.
Quand tu écris que la taille idéale d'un premier roman fait 150 à 250 pages, c'est sous quel format ? Car on peut faire varier le nombre de pages très grandement... selon la taille des marges, des interlignes, de la police, et tout simplement de la page elle-même. Dans ce que j'écris, je suis en format A4, police Times New Roman, taille 12, interligne 1,5. Et j'ai seulement 184 pages... mais 71000 mots et 400 000 caractères, donc j'ai l'impression que cela ne correspond pas bien avec les chiffres de ton tableau. Soit il me manque une information, soit je n'ai pas tout compris...
Salut Georges (enfin, re-salut 😁) ! Effectivement j’essaie de compter selon le format standard demandé par pas mal de maisons d’éditions, qui est proche de celui que tu mentionnes. En revanche je fais forcément des approximations pour mon calcul, j’ai compté 1 page = 300 mots, donc un premier roman peut faire 50 à 100 000 mots (d’après ce que j’ai lu ailleurs sur internet).
Après je suis devenu un réel partisan du « plus c’est court, mieux c’est », je trouve que ça rend le texte plus efficace ! Mais ça dépendra toujours de ton style personnel 🙂
Ah merci pour l'explication. J'ai vérifié sur mon texte, quand la page est pleine, j'ai entre 400 et 500 mots sur la page.
Mon texte fait 404 000 caractères, mais en mots cela fait 71 000 mots. Je rentre donc dans le cadre que tu cites ! Ouf !
La dernière fois que j'ai lu un appel à texte, cela devait être en 2020, ouvert aux nouveaux auteurs, il était demandé entre 300 000 et 900 000 caractères, ce n'était pas précisé en mots. Mais mon texte conviendrait aussi (de ce point de vue).
Mes cinq tomes (pas encore définitifs pour la rédaction, évidemment) font au moins 400 000 caractères chacun, et au plus 750 000 (soit nettement plus de 2 millions de signes au total.... !!). Le premier est le plus court des cinq.
Je crée une ambiance et je fais évoluer mes personnages progressivement (dans l'intrigue et dans leurs évolutions personnelles). L'histoire est riche, en plus c'est un roman choral (avec nettement plus de deux personnages principaux...), avec des changements de focalisation à chaque chapitre, et pas mal d'intrigues secondaires qui ont un impact soit sur l'intrigue principale, soit sur le développement des personnages. L'intrication des intrigues va jusqu'à donner dans les premiers tomes, sans le laisser paraître, des indices qui servent dans les tomes suivants. Je veille à maintenir les différents personnages principaux sur un pied d'égalité pour ce qui est de leur intérêt pour le lecteur. Pas facile à faire, ça... J'ai mes favoris... qui ne sont pas forcément ceux de tous mes lecteurs. Je dois rester un peu neutre de ce point de vue.
Ce qui me motive à continuer, c'est la réaction de mes lecteurs, qui certes me connaissent mais ne sont pas tous des proches pour autant. Ils ont tous aimé : l'intrigue originale et pleine de rebondissements ("on ne devine pas comment cela va finir", "on n'est pas sûr qu'ils vont s'en sortir"), les personnages (sauf un qui était plus plat que les autres, mais j'ai remanié tout ça depuis), l'ambiance particulière dans le monde spécifique qui leur est montré, la richesse et la complexité de ce monde qu'on découvre peu à peu...
Le premier éditeur n'avait lu que les 20 premières pages et m'avait conseillé de tout refaire, pour ne pas que mon histoire ressemble à un documentaire... et avec plein de détails explicatifs et d'exemples. Elle avait raison mais j'ai mis un peu de temps à m'en persuader. C'est grâce à elle et à des exemples pris dans mon texte que j'ai enfin vraiment compris la notion de "show don't tell" qui semble évidente vue de loin, mais qui est loin de l'être dans la pratique. Le tell se cache parfois là où on ne l'attend pas !
Du coup comme je te l'avais expliqué, j'ai tout repris à la première personne, j'ai approfondi les personnalités (cela m'a semblé tellement plus simple en écrivant comme si j'étais le personnage ! La première personne m'a vraiment aidé sur ce point précis. J'y pensais parfois en me réveillant, j'avais des idées nouvelles presque tous les jours !).
Le deuxième éditeur qui m'a relu le plus récemment, l'été dernier (qui a lu tout le tome 1 de la nouvelle version, ce qui est bon signe je trouve, si c'était vraiment nul il n'aurait pas perdu son temps) m'a dit que l'intrigue est bonne, que la fin est bien amenée et réaliste ; sur le tout début il a fait des remarques, j'ai amélioré le texte depuis sa lecture, pas qu'au début car j'ai appliqué ses conseils au reste du texte. Mais il n'éditera pas mon livre pour des raisons économiques (petit éditeur et roman à suites, trop de risques pour lui). Je dois donc trouver quelqu'un d'autre...
Et comme j'ai tendance à aimer la perfection, que des erreurs de "show don't tell" ou d'autres erreurs de fond peuvent encore subsister de ci, de là... je vais commencer par chercher des bêta lecteurs avant de recontacter des éditeurs. En l'occurrence, c'est presque des gamma-lecteurs, vu où j'en suis rendu ;-)
Merci pour l'échange en tout cas, cela me conforte dans la direction que j'ai choisie. Et nous aurons sûrement d'autres occasions de discuter de tout cela !
Bon, est-ce utile de signaler qu'une fois encore, je n'ai pas su faire bref... xD
Ca a l’air d’être un exercice complexe de tout mener de front, mais si le résultat final est aussi séduisant que La Horde du Contrevent par exemple, il est temps de le faire éditer ! 😎 dans le genre roman choral, je l’avais trouvé très réussi
Hello Alexandre ! Super intéressant, d'autant plus lorsqu'on est confronté au même sujet ;-) Merci de nous partager tout cela, c'est une aide précieuse.
Quand tu écris que la taille idéale d'un premier roman fait 150 à 250 pages, c'est sous quel format ? Car on peut faire varier le nombre de pages très grandement... selon la taille des marges, des interlignes, de la police, et tout simplement de la page elle-même. Dans ce que j'écris, je suis en format A4, police Times New Roman, taille 12, interligne 1,5. Et j'ai seulement 184 pages... mais 71000 mots et 400 000 caractères, donc j'ai l'impression que cela ne correspond pas bien avec les chiffres de ton tableau. Soit il me manque une information, soit je n'ai pas tout compris...
Salut Georges (enfin, re-salut 😁) ! Effectivement j’essaie de compter selon le format standard demandé par pas mal de maisons d’éditions, qui est proche de celui que tu mentionnes. En revanche je fais forcément des approximations pour mon calcul, j’ai compté 1 page = 300 mots, donc un premier roman peut faire 50 à 100 000 mots (d’après ce que j’ai lu ailleurs sur internet).
Après je suis devenu un réel partisan du « plus c’est court, mieux c’est », je trouve que ça rend le texte plus efficace ! Mais ça dépendra toujours de ton style personnel 🙂
Ah merci pour l'explication. J'ai vérifié sur mon texte, quand la page est pleine, j'ai entre 400 et 500 mots sur la page.
Mon texte fait 404 000 caractères, mais en mots cela fait 71 000 mots. Je rentre donc dans le cadre que tu cites ! Ouf !
La dernière fois que j'ai lu un appel à texte, cela devait être en 2020, ouvert aux nouveaux auteurs, il était demandé entre 300 000 et 900 000 caractères, ce n'était pas précisé en mots. Mais mon texte conviendrait aussi (de ce point de vue).
Mes cinq tomes (pas encore définitifs pour la rédaction, évidemment) font au moins 400 000 caractères chacun, et au plus 750 000 (soit nettement plus de 2 millions de signes au total.... !!). Le premier est le plus court des cinq.
Je crée une ambiance et je fais évoluer mes personnages progressivement (dans l'intrigue et dans leurs évolutions personnelles). L'histoire est riche, en plus c'est un roman choral (avec nettement plus de deux personnages principaux...), avec des changements de focalisation à chaque chapitre, et pas mal d'intrigues secondaires qui ont un impact soit sur l'intrigue principale, soit sur le développement des personnages. L'intrication des intrigues va jusqu'à donner dans les premiers tomes, sans le laisser paraître, des indices qui servent dans les tomes suivants. Je veille à maintenir les différents personnages principaux sur un pied d'égalité pour ce qui est de leur intérêt pour le lecteur. Pas facile à faire, ça... J'ai mes favoris... qui ne sont pas forcément ceux de tous mes lecteurs. Je dois rester un peu neutre de ce point de vue.
Ce qui me motive à continuer, c'est la réaction de mes lecteurs, qui certes me connaissent mais ne sont pas tous des proches pour autant. Ils ont tous aimé : l'intrigue originale et pleine de rebondissements ("on ne devine pas comment cela va finir", "on n'est pas sûr qu'ils vont s'en sortir"), les personnages (sauf un qui était plus plat que les autres, mais j'ai remanié tout ça depuis), l'ambiance particulière dans le monde spécifique qui leur est montré, la richesse et la complexité de ce monde qu'on découvre peu à peu...
Le premier éditeur n'avait lu que les 20 premières pages et m'avait conseillé de tout refaire, pour ne pas que mon histoire ressemble à un documentaire... et avec plein de détails explicatifs et d'exemples. Elle avait raison mais j'ai mis un peu de temps à m'en persuader. C'est grâce à elle et à des exemples pris dans mon texte que j'ai enfin vraiment compris la notion de "show don't tell" qui semble évidente vue de loin, mais qui est loin de l'être dans la pratique. Le tell se cache parfois là où on ne l'attend pas !
Du coup comme je te l'avais expliqué, j'ai tout repris à la première personne, j'ai approfondi les personnalités (cela m'a semblé tellement plus simple en écrivant comme si j'étais le personnage ! La première personne m'a vraiment aidé sur ce point précis. J'y pensais parfois en me réveillant, j'avais des idées nouvelles presque tous les jours !).
Le deuxième éditeur qui m'a relu le plus récemment, l'été dernier (qui a lu tout le tome 1 de la nouvelle version, ce qui est bon signe je trouve, si c'était vraiment nul il n'aurait pas perdu son temps) m'a dit que l'intrigue est bonne, que la fin est bien amenée et réaliste ; sur le tout début il a fait des remarques, j'ai amélioré le texte depuis sa lecture, pas qu'au début car j'ai appliqué ses conseils au reste du texte. Mais il n'éditera pas mon livre pour des raisons économiques (petit éditeur et roman à suites, trop de risques pour lui). Je dois donc trouver quelqu'un d'autre...
Et comme j'ai tendance à aimer la perfection, que des erreurs de "show don't tell" ou d'autres erreurs de fond peuvent encore subsister de ci, de là... je vais commencer par chercher des bêta lecteurs avant de recontacter des éditeurs. En l'occurrence, c'est presque des gamma-lecteurs, vu où j'en suis rendu ;-)
Merci pour l'échange en tout cas, cela me conforte dans la direction que j'ai choisie. Et nous aurons sûrement d'autres occasions de discuter de tout cela !
Bon, est-ce utile de signaler qu'une fois encore, je n'ai pas su faire bref... xD
Ca a l’air d’être un exercice complexe de tout mener de front, mais si le résultat final est aussi séduisant que La Horde du Contrevent par exemple, il est temps de le faire éditer ! 😎 dans le genre roman choral, je l’avais trouvé très réussi
Phase essentielle ! Un peu comme le montage sur un film! Bravo 🤗
🪚🪚🧹🧹