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Avatar de Georges Martinez

Bonjour Alexandre,

En effet cette technique fait partie de la palette Ă  outils d'un Ă©crivain ou d'un scĂ©nariste. Comme tu le dis, elle est Ă  utiliser avec parcimonie. On peut mĂȘme s'en passer.

Ce qui compte le plus, c'est d'accrocher le lecteur dĂšs les premiĂšres lignes. Peu importe comment.

J'ai rĂ©cemment bĂȘta-lu un roman qui m'a intĂ©ressĂ© du dĂ©but Ă  la fin. Il commençait par un verbe Ă  l'infinitif, tout seul, isolĂ© du paragraphe suivant. Je ne le citerai pas ici car il n'est pas encore publiĂ©. Mais c'Ă©tait du genre (et c'est encore mieux que l'exemple que je donne) :

Fuir.

Ça surprend, ça Ă©veille la curiositĂ©, on veut savoir qui fuit, pourquoi (que s'est-il passĂ© avant), qu'est-ce qu'il ou elle fuit, oĂč ça se passe, quand, etc...

C'est imparable, on lit la suite de la page, et si elle nous retient aussi bien que le premier mot, c'est gagné, on lit tout le roman ! Surtout quand la réponse la plus importante... n'arrive qu'au dernier chapitre.

Amicalement,

Georges

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Avatar de Catherine Rolland

Sans forcĂ©ment sauver un chat, je crois en effet qu’il est fondamental de susciter de l’émotion chez le lecteur (amour ou aversion d’ailleurs) pour qu’il s’identifie et prenne parti dans l’histoire. MĂȘme avec une excellente intrigue, si les personnages sont creux ça gĂąche beaucoup de choses
 Merci pour cet article !

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