En effet cette technique fait partie de la palette à outils d'un écrivain ou d'un scénariste. Comme tu le dis, elle est à utiliser avec parcimonie. On peut même s'en passer.
Ce qui compte le plus, c'est d'accrocher le lecteur dès les premières lignes. Peu importe comment.
J'ai récemment bêta-lu un roman qui m'a intéressé du début à la fin. Il commençait par un verbe à l'infinitif, tout seul, isolé du paragraphe suivant. Je ne le citerai pas ici car il n'est pas encore publié. Mais c'était du genre (et c'est encore mieux que l'exemple que je donne) :
Fuir.
Ça surprend, ça éveille la curiosité, on veut savoir qui fuit, pourquoi (que s'est-il passé avant), qu'est-ce qu'il ou elle fuit, où ça se passe, quand, etc...
C'est imparable, on lit la suite de la page, et si elle nous retient aussi bien que le premier mot, c'est gagné, on lit tout le roman ! Surtout quand la réponse la plus importante... n'arrive qu'au dernier chapitre.
Hello Georges, merci pour le tuyau ! Ca me fait penser à la dernière édition, quand on parlait du début "in media res", en plein dans l'action... Ca immerge tout de suite !
Sans forcément sauver un chat, je crois en effet qu’il est fondamental de susciter de l’émotion chez le lecteur (amour ou aversion d’ailleurs) pour qu’il s’identifie et prenne parti dans l’histoire. Même avec une excellente intrigue, si les personnages sont creux ça gâche beaucoup de choses… Merci pour cet article !
C'est toujours stimulant de vous lire, et de pouvoir se perfectionner. Je vais chercher les chats dans mes textes pour briller en société demain en les montrant.
Alors les américains ne sont effectivement pas réputés pour leur modestie mais pour le coup les majuscules à chaque mot sur le titre c’est normal, c’est la norme pour les titres chez les anglo saxons. Et fun fact sur notre défenseur des chats : il a vendu un screenplay pour une sommes record à l’époque … qui a fait un bide total ensuite, comme quoi parfois les recettes 😅
Enfin petit tackle à Blake dont j’ai poncé la méthode par ailleurs qui est assez riche, j’espère que cette édition entraînera des gens à la découvrir (il y a aussi une version spéciale roman)
Enfin petit tackle à Blake dont j’ai poncé la méthode par ailleurs qui est assez riche, j’espère que cette édition entraînera des gens à la découvrir (il y a aussi une version spéciale roman)
Si c'est bien dosé, je pense que c'est une très bonne idée pour l'adversaire principal (plus encore que pour le héros) - car ça lui donnera forcément davantage de relief !
Bonjour Alexandre,
En effet cette technique fait partie de la palette à outils d'un écrivain ou d'un scénariste. Comme tu le dis, elle est à utiliser avec parcimonie. On peut même s'en passer.
Ce qui compte le plus, c'est d'accrocher le lecteur dès les premières lignes. Peu importe comment.
J'ai récemment bêta-lu un roman qui m'a intéressé du début à la fin. Il commençait par un verbe à l'infinitif, tout seul, isolé du paragraphe suivant. Je ne le citerai pas ici car il n'est pas encore publié. Mais c'était du genre (et c'est encore mieux que l'exemple que je donne) :
Fuir.
Ça surprend, ça éveille la curiosité, on veut savoir qui fuit, pourquoi (que s'est-il passé avant), qu'est-ce qu'il ou elle fuit, où ça se passe, quand, etc...
C'est imparable, on lit la suite de la page, et si elle nous retient aussi bien que le premier mot, c'est gagné, on lit tout le roman ! Surtout quand la réponse la plus importante... n'arrive qu'au dernier chapitre.
Amicalement,
Georges
Hello Georges, merci pour le tuyau ! Ca me fait penser à la dernière édition, quand on parlait du début "in media res", en plein dans l'action... Ca immerge tout de suite !
Sans forcément sauver un chat, je crois en effet qu’il est fondamental de susciter de l’émotion chez le lecteur (amour ou aversion d’ailleurs) pour qu’il s’identifie et prenne parti dans l’histoire. Même avec une excellente intrigue, si les personnages sont creux ça gâche beaucoup de choses… Merci pour cet article !
Merci M. Courbin,
C'est toujours stimulant de vous lire, et de pouvoir se perfectionner. Je vais chercher les chats dans mes textes pour briller en société demain en les montrant.
Merci beaucoup Joelito - et bienvenue 😉
Merci pour cette information: j'y ferais gaffe lors de mes prochaines lectures pour voir l'impact que ca a sur moi :)
Attention, tu risques de commencer à voir des Save the cat partout haha
Merci pour cette lettre passionnante. Je ne connaissais pas du tout ce concept c'est hyper intéressant... et donne matière à écrire.
Merci Sophie ! Si seulement tu avais un ou deux manuscrits en cours dans lequel voir si ça peut s’appliquer 🤔
AH NON NE ME REFAIS PAS TOUT RECOMMENCER DEPUIS LE DEBUT
CALME-TOI SOPHIE PRENDS TES MÉDICAMENTS
Alors les américains ne sont effectivement pas réputés pour leur modestie mais pour le coup les majuscules à chaque mot sur le titre c’est normal, c’est la norme pour les titres chez les anglo saxons. Et fun fact sur notre défenseur des chats : il a vendu un screenplay pour une sommes record à l’époque … qui a fait un bide total ensuite, comme quoi parfois les recettes 😅
Il aurait certainement dit que « le public n’a pas compris »
« Ils préfèrent les chiens… »
Enfin petit tackle à Blake dont j’ai poncé la méthode par ailleurs qui est assez riche, j’espère que cette édition entraînera des gens à la découvrir (il y a aussi une version spéciale roman)
« Ils préfèrent les chiens… »
Enfin petit tackle à Blake dont j’ai poncé la méthode par ailleurs qui est assez riche, j’espère que cette édition entraînera des gens à la découvrir (il y a aussi une version spéciale roman)
Je ne connaissais pas cette technique ! Merci beaucoup ! Je me pose la question de l'utiliser, mais pour l'antagoniste très méchant 😁
Si c'est bien dosé, je pense que c'est une très bonne idée pour l'adversaire principal (plus encore que pour le héros) - car ça lui donnera forcément davantage de relief !
Toujours aussi intéressant. Je viens de faire une publication de masse de ta page sur Facebook et Instagram 👌Bon dimanche 🤗 😘
Mon soutien number one ! Merci :)
Je ne connaissais pas ce procédé ! Pas sûr que ça marche aussi bien dans les chansons 🤔
Je serais toi, je testerais
Article très intéressant, merci !
Effectivement ce mécanisme peut nous donner de la sympathie pour les pires crapules.
Oui ! Et c'est cette ambivalence qui rend certains méchants si terrifiants parfois