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déc. 17, 2023·modifié déc. 17, 2023Liké par Alexandre Courbin

Bonjour Alexandre !

Je partage globalement tes idées directrices.

Les personnages sont l'épine dorsale d'un récit. Ils doivent avoir de la consistance.

Ils doivent avoir des imperfections (faiblesses, défauts, lacunes, boulets issus de leur passé, croyances erronées, peu importe ; un mélange de tout ça, ça marche aussi) qui les conduisent à des échecs, ou à dégrader quelque chose dans leur entourage (c'est plus fort si cela impacte les autres aussi et pas qu'eux-mêmes).

Leur désir conscient et leur besoin inconscient sont de grands moteurs pour évoluer : un personnage qui n'évolue pas n'a pas grand intérêt (dans les James Bond, l'intérêt réside un peu dans l'intrigue et surtout dans les scènes d'action, pas dans le personnage qui ne change pas au fond de lui-même). Le principal protagoniste va apprendre, ou il va changer ; il ne sera plus jamais le même.

C'est également très fort quand le personnage principal et l'antagoniste principal ont exactement le même objectif mais pas les mêmes valeurs ni les mêmes méthodes. C'est forcément le cas quand l'antagoniste est le personnage lui-même ; mais c'est très faisable même entre deux personnes différentes. C'est évident à faire dans une romance (entre deux rivaux par exemple), il faut y réfléchir un peu plus pour de l'imaginaire ou un autre genre, mais c'est complètement faisable. Et par objectif identique, je ne dis pas cible identique : un policier qui veut faire émerger la vérité sur un meurtre et le coupable qui veut étouffer cette même vérité, n'ont à mon sens pas le même objectif, ils sont diamétralement opposés, ils ont juste la même cible : la vérité, la révéler ou l'étouffer. C'est déjà bien, mais on peut aller plus loin. Quand deux personnages veulent tous deux révéler une vérité mais que leurs méthodes sont incompatibles entre elles, le conflit est d'autant plus intéressant à suivre. Et souvent l'opposition bien/mal est moins nette (voire inexistante), c'est plus subtil et on peut souvent surprendre le lecteur.

Dans l'épreuve finale, il est bien plus impactant que le personnage principal soit à l'origine de la victoire (qu'il soit seul ou accompagné) et surtout, que sa victoire ne soit pas possible sans qu'il ait évolué auparavant. Là, l'impact émotionnel chez le lecteur est amplifié.

Au sujet de mon nouveau roman, dont j'ai parlé voici quinze jours : le premier jet est achevé depuis le 6 décembre, il est déjà relu et corrigé une première fois à chaud par moi-même depuis le 13 décembre, il fait finalement 63400 mots. Un mois et demi de rédaction donc, qui avaient suivi 6 mois de préparation (comme tu es en train de procéder). Je l'ai mis "au frigo" et je le relirai en deuxième quinzaine de janvier avec du recul, puis plus tard, quand j'en serai satisfait, donc après quelques corrections et modifications (mais sans relire une troisième fois, sinon on n'en finit jamais), je ferai relire à des BL pour voir quoi améliorer encore. Sans doute après mi février, ça va venir vite !

Bonnes fêtes de fin d'année !

Georges

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déc. 17, 2023Liké par Alexandre Courbin

Belle nouvelle aventure littéraire 🙏🤗

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