🥊 J+306 - A vaincre sans péril...
Lutte, combat et conflit sont les ingrédients fondamentaux d'une histoire accrocheuse.
Bonjour à tous ! 23ème édition aujourd’hui, écrite sous un soleil écrasant !
Bienvenue aux abonnés qui nous ont rejoints depuis la dernière newsletter 👋 J’ai repris la promotion d’Un rêve un seul sur les réseaux sociaux et il y a eu pas mal de nouvelles inscriptions, j’y reviendrai en fin de mail.
Aujourd’hui, on va parler d’un élément central pour rendre une histoire fascinante : les conflits qu’affrontent les personnages. Derrière cette notion simple se cache un outil surpuissant pour créer des émotions et de l’empathie chez le lecteur. Bonne lecture !
Un Rêve Un Seul est une newsletter bimensuelle qui rassemble conseils, apprentissages et retours d'expérience pour écrire et publier son premier roman. Pour recevoir les prochaines éditions, abonnez-vous ici :
Le conflit, qu’est-ce que c’est ?
Dans une histoire, le conflit est très proche de deux notions dont on a déjà parlé au cours d’éditions précédentes : l’intrigue, et la tension narrative. Ajouter du conflit dans une histoire, c’est donner envie au lecteur de découvrir de quelle manière celui-ci va se résoudre.
Alors, comment ça marche ? On pourrait résumer le conflit comme l’ensemble des obstacles qui se dressent sur la route d’un personnage et qui l’empêchent d’atteindre ses objectifs.
L’écrivain se doit de se comporter comme un réel sadique : plus un personnage traverse de conflits, plus sa quête gagne en intérêt et en intensité. En mettant des obstacles sur sa route, on lui donne une chance de surmonter ces épreuves, et d’en sortir grandi.
Quel est le rôle du conflit en écriture ?
Le conflit est un excellent moyen de faire ressentir les émotions des personnages au lecteur. En particulier, il permet de générer de l’empathie en s’appuyant sur des émotions fortes que nous avons tous déjà ressenties : la colère, l’énervement, la peur, l’injustice…
C’est souvent à cause des conflits auxquels ils sont confrontés que les personnages deviennent plus attachants. Le conflit fait ressortir leurs faiblesses et leurs failles, ces éléments d’imperfection qui ne les rendent que plus humains. Nous aussi, au fond de nous-mêmes, nous savons tous que nous ne sommes pas parfaits.
Les différents types de conflits
Les conflits traversés par les personnages peuvent être divisés en deux catégories : les conflits internes, au cours desquels le personnage est confronté à lui-même et à ses états d’âme, et les conflits externes, où le personnage affronte un élément extérieur.
Le conflit interne est probablement le plus intéressant, et nous permet de découvrir en détail la psychologie d’un personnage qui est tiraillé quant à la voie à adopter. Il est confronté au plus redoutable des adversaires : lui-même. Et quelque soit la décision qu’il prend, il lui faudra probablement accepter un sacrifice pour la mener à bien.
Quant aux conflits externes, il y en a plusieurs sortes.
Un personnage peut être confronté à un autre personnage, qui peut être un antagoniste (pensez à Voldemort dans Harry Potter), mais également un autre protagoniste (rappelez-vous ce moment où Harry et Ron s’agacent car ils ne sont plus d’accord sur la marche à suivre pour vaincre le seigneur des ténèbres - lequel des deux sortira vainqueur de leur confrontation ? Et à quel prix ?).
Le conflit peut également naître d’un affrontement entre le personage et un élément de son environnement :
l’autorité (un Etat, une dictature, une entité nébuleuse comme dans 1984…)
la nature (le changement climatique, une maladie, la sécheresse, le vent comme dans La Horde du Contrevent…)
la technologie (pensez à Terminator, à n’importe quel épisode de Black Mirror ou à Frankenstein)
le surnaturel (Dracula, la brume comme dans l’ouvrage éponyme de Stephen King…)
Les conflits peuvent avoir différentes intensités, se chevaucher, et donc se croiser. Dans une histoire comptant plusieurs personnages, les conflits sont donc un très bon moyen de créer de la tension : plus il y a de conflits, moins les protagonistes pourront tous espérer atteindre leurs objectifs respectifs en même temps.
Comment j’utilise le conflit dans mon roman
Ayant plusieurs personnages qui se croisent dans mon intrigue, j’utilise régulièrement le conflit pour faire monter les enjeux de l’intrigue.
Le roman raconte l’histoire d’une bande d’amis en apparence normaux, qui décident, ensemble, de commettre un meurtre. Côté externe, il y a un conflit évident entre le groupe et son environnement : conflit avec la société (vont-ils être découverts ?), la justice (vont-ils être arrêtés ?), la morale (vont-ils résister à la culpabilité ?), etc.
Côté interne, idem, c’est un terreau passionnant pour imaginer les relations des personnages, et le ressenti de chacun d’entre eux : A peut-il continuer de faire confiance à B ? Quant à C, peut-il admettre qu’il a des remords ? Comment réagirait D si les autres veulent recommencer ? Etc.
Bref, vous l’aurez compris, le conflit est une notion riche et pleine de potentiel pour faire naître des histoires prenantes ! Personne ne s’intéresserait à des personnages dont la quête est une promenade de santé, sans aucun défi. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !
Les stats de la semaine
J’ai légèrement remanié cette section cette semaine, pour l’aligner avec les 4 objectifs que j’ai fixés dans l’édition précédente.
Sur le roman :
Relecture & partage aux bêta-lecteurs : 6 / 17 chapitres partagés (35%, 5 heures cette semaine)
Intégration commentaires bêta-lecteurs : 0%
Sur la newsletter :
Organisation d’interviews : j’ai une rencontre programmée avec l’un des directeurs des éditions Robert Laffont, dont j’espère bien tirer une interview
Acquisition nouveaux abonnés : nous sommes à 218 abonnés (+12 pers. depuis 2 semaines, pas mal de faire +5% après avoir stagné 6 mois !)
🔥 Section bonus : je ne l’ai pas intégré dans le comptage des abonnés, mais j’ai testé de répliquer la première édition d’Un rêve un seul sous forme de newsletter LinkedIn, espérant rassembler quelques dizaines de personnes supplémentaires. Dire que le test a dépassé mes espérances serait un euphémisme : à l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes plus de 1600 inscrits ! (la preuve ici)
Je ne sais pas encore ce que vaut ce type d’audience, si le fait de dire “je m’abonne” mène vraiment les gens à lire les articles ensuite… Mais c’est un superbe démarrage, et je vais pousser le test pour voir si j’arrive à trouver une audience pérenne via LinkedIn 😊
Le post LinkedIn de la semaine
Tant qu’à être multi-support, j’inaugure une nouvelle section cette semaine, si vous souhaitez me retrouver sur LinkedIn… Ca se passe par là !
Conclusion
C’est amusant, j’ai l’impression d’avoir consacré bien plus de temps à la promotion de la newsletter ces derniers jours, plutôt qu’au roman lui-même… Mais les résultats parlent ! Je cherche le bon équilibre avec cette nouvelle organisation, mais je ne perds pas mon objectif de vue : relire le manuscrit, pour disposer d’une version doublement corrigée d’ici la fin de l’été.
Retravailler le manuscrit, ou roupiller au soleil ? Vous voyez, moi aussi, j’ai mes conflits à affronter 😎 A dans deux semaines !
J+306.
Bon courage mon Alex. Ici ,il pleut à boire debout 🥴😊